Malgré la forte affluence constatée en période estivale, 96,9 % des répondants ont trouvé une borne disponible immédiatement sur les stations Zunder. La majorité des conducteurs interrogés ont lancé leur session de recharge à l’aide d’un badge RFID ou d’une carte mobilité (73,4 %), tandis que 24 % ont opté pour le paiement direct par carte bancaire.
2/3 d’entre eux déclarent utiliser un planificateur d’itinéraire, bien que moins de la moitié (44,6%) suivent les recommandations de celui-ci pour choisir sur quelle station s’arrêter. Les différentes campagnes de sensibilisation au sujet des « bonnes pratiques » semblent commencer à porter leurs fruits, en témoigne un taux moyen de charge de la batterie de 83,3% au moment de quitter la station, pour une durée de session moyenne de 31 minutes.
Zunder, des infrastructures bien dimensionnées pour une expérience fluide et sans attente
Parmi tous les utilisateurs ayant répondu au questionnaire sur l’une des sept stations Zunder, toutes situées sur le réseau autoroutier français, ayant fait l’objet de l’étude, 96,9 % ont pu se brancher immédiatement, sans attente. Pour les 3,1% ayant dû patienter avant de pouvoir raccorder leur véhicule, l’attente moyenne a été de 16 minutes.
L’unique station ayant vu des utilisateurs dans l’obligation d’attendre leur tour est celle située sur l’aire de Sarthe-Touraine, seule station du réseau Zunder en France à disposer d’un nombre réduit de points de recharge (2 points de recharge). Aucune attente n’a été relevée sur les 6 autres stations, disposant chacune de 16 à 25 points de recharge, signe que le bon dimensionnement des infrastructures est un facteur clé pour garantir une expérience optimale et limiter la frustration de devoir attendre son tour avant de pouvoir recharger.
Les conducteurs de VE favorisent la simplicité au moment de démarrer leur recharge
73,4 % des conducteurs interrogés utilisent un badge RFID ou une carte de mobilité pour lancer leur session de recharge, tandis que 24 % paient directement par carte bancaire, signe qu’ils privilégient avant tout le confort et la simplicité d’utilisation au cours de longs déplacements. Par ailleurs, près de deux conducteurs sur trois (65,7 %) ignorent le coût exact de leur session, tandis que 82,7% déclarent ne pas avoir d’opérateur favori, ce qui semble montrer que l’aspect financier apparait comme secondaire au moment de rejoindre (ou revenir de) leur lieu de vacances.
86,7% des sondés déclarent avoir déjà rechargé sur une station rapide/ultra-rapide dans le passé mais seulement 57% connaissent la puissance de recharge de leur véhicule. Un chiffre qui peut s’expliquer par le fait que la plupart d’entre eux rechargent généralement à domicile (68,1%) ou sur leur lieu de travail (18%).
Un usage contrasté des outils de planification
Si une majorité des électromobilistes interrogés ont recours à un planificateur d’itinéraire pour leur déplacements (66,2%), nombre d’entre eux préfèrent sélectionner eux-mêmes les stations sur lesquelles ils rechargent (55,4%), indépendamment des suggestions de l’application. Par ailleurs, lors du choix de leur « compagnon de route », 57,2 % privilégient le logiciel intégré au véhicule, quand 24,8% déclarent utiliser l’application Chargemap, et 8,8 % font confiance à ABRP. Enfin, 22% activent le planificateur pour tous leurs trajets, et 76,8% l’utilisent uniquement pour les longs trajets. Les 1,2% restant ne se font guider que pour leurs déplacements en zone urbaine, sans doute pour trouver plus facilement les infrastructures de recharge dans un environnement plus dense, alors que les stations situées le long des grands axes sont généralement plus visibles et facilement accessibles.
La sensibilisation aux « bonnes pratiques » semble commencer à porter ses fruits
Le passage d’un véhicule thermique à un véhicule électrique nécessite parfois d’adopter de nouveaux réflexes : si les conducteurs avaient jusqu’alors l’habitude de « faire le plein » à la station essence, il est en revanche recommandé de limiter la recharge de son véhicule électrique à 80% pour gagner du temps sur les longs trajets. En effet, la courbe de recharge d’un VE n’étant pas linéaire (la puissance de recharge décroit au-delà de 80%), le temps de trajet total est généralement plus court en ne dépassant pas cette marque, quitte à s’arrêter plus souvent. De nombreuses campagnes de communication en ce sens ont afflué ces derniers temps, et cette recommandation a également été relayée cet été par les « Gilets Bleus », animateurs présents sur les stations Zunder pendant les mois de juillet et août pour assister et renseigner les utilisateurs.
Les résultats de l’enquête tendent à prouver que le message commence à passer : en moyenne, les automobilistes interrogés sont arrivés à la borne avec 29 % de batterie et en sont repartis avec 83 %, après une session d’environ 31 minutes. Au-delà du temps gagné par chaque utilisateur sur son trajet, le respect de ce principe participe également à la fluidification du trafic en station en période de fort flux, permettant à chacun de pouvoir continuer sa route sereinement après avoir rechargé.
– Méthodologie de l’étude –
Le questionnaire a été administré entre le 11 juillet et le 24 août 2025 sur 7 stations Zunder situées sur les réseaux autoroutiers VINCI (aires de Sarthe-Touraine, aire de Bourge-Marmagne et aire du Val-de-Cher) et ATLANDES (aires de la Porte des Landes Est et Ouest et aires de l’Océan Est et Ouest), à l’occasion de la présence sur place d’animateurs de la FFAUVE – Fédération Française des Associations d’Utilisateurs de Véhicules Électriques. Parmi les 550 électromobilistes ayant accepté de répondre à l’enquête, 79,8% sont résidents français et plus de la moitié (54,3%) possèdent un véhicule électrique depuis 1 à 3 ans.